Daniel Hofer : En suivant son intuition

« Tout au long de ma vie, j’ai rencontré des personnes qui m’ont ouvert de nouvelles perspectives professionnelles. À chaque fois, j’ai suivi mon intuition avec curiosité », explique Daniel Hofer. Le 1^er novembre 2025, il rejoindra la direction générale de la Banque Alternative Suisse (BAS) en tant que responsable du secteur Services. Le monde bancaire est déjà le quatrième milieu professionnel qu’il explorera au cours de sa carrière.

Diplomatie, conseil économique, mobilité des personnes et secteur bancaire

Pendant ses études en relations internationales à Genève, Daniel Hofer a travaillé comme conseiller diplomatique pour le Timor oriental. Il a ensuite rejoint le cabinet PricewaterhouseCoopers, où il a exercé pendant cinq ans dans le conseil économique, notamment en tant que membre de l’équipe de direction chargée du développement commercial. En parallèle, il a obtenu un Master of Business Administration, ainsi qu’un Executive Master of Business Administration in Finance and Management à l'université de Rochester aux États-Unis et à l'université de Berne.

« Après cela, j’ai délibérément cherché une opportunité de m’engager davantage pour le bien commun dans le cadre de mon activité professionnelle », se souvient Daniel Hofer. Il a alors rejoint la BLS, marquant ainsi son entrée dans le secteur de la mobilité. Au sein de la compagnie ferroviaire, celui qui est aujourd’hui âgé de 43 ans et père de deux enfants a d’abord dirigé le service commercial, avant de prendre la responsabilité du département Mobilité des personnes et de devenir membre de la direction générale. Depuis 2018, Daniel Hofer a en outre exercé des mandats au sein de conseils d’administration de plusieurs filiales. Au cours de son passage à la BLS, il a également misé sur la formation continue afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’accomplissement de ses tâches, notamment dans les domaines du leadership, de la gestion du changement, du coaching, de l’innovation et des stratégies commerciales durables.

Daniel Hofer est resté fidèle à la compagnie ferroviaire pendant 13 ans. Le temps était néanmoins venu de passer à autre chose : il a pris un congé sabbatique, passé beaucoup de temps avec sa famille et laissé un nouveau défi professionnel se présenter à lui. Il l’a trouvé avec la BAS – et, comme pour d’autres nouveaux défis auparavant, c’est grâce à une rencontre : après une conversation sur la durabilité dans le secteur financier, une connaissance l’a encouragé à s’engager lui-même dans ce domaine. Elle lui a ensuite envoyé l’annonce dans laquelle la BAS recherchait un nouveau membre de la direction générale – et tout s’est enchaîné.

Un bâtisseur de ponts, fort d’une grande expérience dans les questions transversales

Daniel Hofer explique que la BAS l’a convaincu parce qu’elle est un phare dans le secteur financier. Depuis plus de 30 ans, la banque défend avec cohérence des valeurs qui lui sont chères également : la durabilité, l’équité, la solidarité et la transparence. « Elle montre ainsi aux autres établissements financiers la voie vers un mode opératoire qui place la société et l’environnement au cœur des préoccupations », déclare-t-il. Sur le plan des valeurs, Daniel Hofer et la BAS semblent bien s’accorder. Il lui manque toutefois l’expérience bancaire. N’est-ce pas un inconvénient ? « Je sais que j’ai beaucoup à apprendre, et j’aborde donc cette fonction avec humilité, respect et une grande soif de connaissances », assure-t-il. Cette qualité le caractérise de manière générale et constituera certainement un atout pour ses débuts à la BAS. Tout comme son style de direction : il mise sur la participation, fait confiance à son équipe et délègue volontiers les tâches aux personnes qui possèdent les compétences nécessaires pour les accomplir. « Par exemple, les connaissances bancaires que je dois d’abord acquérir », précise Daniel Hofer.

Il voit aussi des points communs avec ses activités précédentes : « À la BLS, j’ai joué un rôle de passerelle et j’ai acquis une grande expérience dans la gestion et le développement de fonctions transversales, des ressources humaines au marketing en passant par l’informatique. » C’est précisément ce qui est recherché dans le secteur Services, qu’il va devoir coordonner, souligne-t-il. Ses tâches au sein de la BLS consistaient entre autres à introduire de nouvelles solutions de distribution, à optimiser en permanence la qualité des services, notamment grâce à des projets de numérisation, et à mieux exploiter le potentiel de la clientèle. Ce dernier point lui semble particulièrement important pour la BAS. « Il y a beaucoup de gens en Suisse qui sont bienveillants envers les banques. Mais ils ne connaissent pas la BAS ou, du moins, ne sont pas encore clientes ou clients. » C’est ce qu’il souhaite changer avec l’équipe de la BAS. « D’une part, les actions positives de la banque doivent devenir encore plus visibles. D’autre part, toutes les personnes qui partagent les valeurs de la BAS doivent pouvoir nous rejoindre aisément. »