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Réellement différente.

La rareté: où et pourquoi elle survient, comment on la ressent, ce qu’elle provoque et comment on pourrait la surmonter.

Coverbild moneta Knappheit
Illustration: Claudine Etter

Décryptage du mot «rareté»

Editorial de Simon Rindlisbacher, corédacteur en chef

Actuellement, tout semble sur le point de manquer, ou presque: le sol, l’eau, l’énergie, le temps, le personnel qualifié, les contacts sociaux et – bien sûr – l’argent. En outre, dans les débats politiques et de société, on nous rabâche le mot «rareté» à l’envi.

Mais que signifie-t-il exactement? Le terme a davantage de facettes qu’on pourrait l’imaginer a priori: ainsi, économiquement parlant, la rareté se définit par la difficulté de trouver un bien en particulier. Selon ce principe, l’économie est censée répartir une ressource disponible en quantité limitée. D’autre part, la rareté s’applique également à différentes expériences: par exemple, le fait qu’une chose soit insuffisante à un moment donné ou que nous en ayons moins que nécessaire. La rareté peut aussi n’être synonyme «que» de l’absence d’abondance (si la menace d’une pénurie d’énergie impose de baisser le chauffage et de porter un pull plutôt qu’un t-shirt). Pour d’autres personnes, elle qualifiera un manque. Se retrouver à court d’argent si l’on frôle le seuil de pauvreté – juste en dessous ou en dessus – oblige à renoncer à des biens de première né­cessité. La rareté prend encore un sens différent sur la scène politique: l’argent paraît rare dans la riche Suisse quand il est question par exemple de dépenses sociales, alors que l’on y trouve des milliards de francs pour sauver des entreprises. De l’argent, il y en a. La rareté ne serait-elle dès lors qu’une affaire de perspective politique? 

Dans ce numéro de moneta, nous avons voulu aborder la rareté sous plusieurs angles. Nous nous penchons donc sur le terme en tant que tel et aussi par le biais d’exemples concrets: le manque de ressources naturelles comme le sol ou de biens immatériels tels que le temps. Les pages suivantes montrent comment et pourquoi la rareté survient, la façon de la ressentir, ce qu’elle provoque et comment on pourrait la surmonter. 

Le numéro complet de moneta «Rareté» est disponible ici.

A propos de moneta

Pour faire connaître les principes de l’activité bancaire fondée sur des valeurs, la Banque Alternative Suisse édite une revue indépendante et destinée au public: moneta, le journal pour un usage différent de l’argent.

moneta paraît quatre fois par an en français et en allemand, sous forme imprimée et en ligne. Le journal est édité par la Banque Alternative Suisse et animé par une rédaction indépendante.
Les articles ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la BAS, sauf dans les «Articles de la BAS» ou encore dans des encadrés de commentaires spécifiquement désignés comme complément d'un texte journalistique.

moneta dévoile les manifestations du cycle de l’argent, en mettant l’accent sur son impact dans l’économie et la société. Le journal présente des formes innovantes d’activités économiques, respectueuses des personnes et de l’environnement. Il est un forum d’idées et de projets alternatifs. moneta prend aussi position sur des questions de politiques financière et économique. Il met en évidence les corrélations économiques.

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